Denis Hadzovic : À 23 ans, il remporte le Prix François Chalais

Denis Hadzovic n’a pas toujours rêvé de journalisme, mais de sport. Après avoir fait une licence STAPS, il décide de faire de sa passion pour le sport son futur et de se lancer dans des études de journalisme. Diplômé depuis plus d’un an, il s’est lancé dans l’aventure du Prix François Chalais et l’a même remporté.

Denis Hadzovic n’a pas toujours rêvé de journalisme, mais de sport. Après avoir fait une licence STAPS, il décide de faire de sa passion pour le sport son futur et de se lancer dans des études de journalisme. Diplômé depuis plus d’un an, il s’est lancé dans l’aventure du Prix François Chalais et l’a même remporté.

À la sortie du lycée, Denis Hadzovic décide de se lancer dans des études de sport, en préparant une licence STAPS. Mais, après avoir suivi cette formation de trois ans, il se remémore son adolescence. À l’âge de 16 ans, il commentait des matchs de football et son entourage lui disait qu’il était fait pour le journalisme. À cette époque-là, le jeune homme n’y pensait même pas ! « Ma 3ème année de licence STAPS, je l’ai suivi à l’INSEP. Là-bas, il y avait une formation « sport com », mais elle était destinée aux sportifs de haut niveau. C’est à ce moment-là que j’ai eu le déclic et que j’ai commencé à chercher une école de journalisme qui proposait une formation en sport », confie le jeune homme. 

Après quelques recherches, Denis tombe sur l’IEJ Paris, qui propose une spécialisation en sport. Une opportunité exceptionnelle que le jeune étudiant saisit, sans hésiter. Détenant une licence en sport, il rentre directement en 3ème année globale et poursuivra en 4ème année de spécialisation sport. Au cours de ces deux années, il réalise qu’il est fait pour ça.  

Un stage qui va le révéler  

« Je me souviens pendant ma première année à l’IEJ, je devais faire un stage. J’ai intégré le média Ulysse. C’était difficile, car tout était à distance à cause du covid. Mais, quand j’ai commencé à découvrir le terrain, je me suis dit que j’étais fait pour ça ».  Par la suite, le jeune étudiant en journalisme découvre les joies du terrain pendant un stage, qui va changer sa vie : « En 2020, je découvre une offre de stage pour Fight Nation, première plateforme française dédiée aux sports de combat. J’ai pu rencontrer des sportifs exceptionnels, pratiquer le montage vidéo et être au cœur du milieu sportif. Après ce stage, j’ai pu écrire des articles en étant freelance et depuis quelques mois, je travaille officiellement à leurs côtés en tant que journaliste reporter d’images ».  

« Il est essentiel de se démarquer des autres » 

Fight Nation se révèle être une réelle opportunité pour le jeune homme. C’est notamment grâce à ce média, qu’il va remporter le célèbre Prix François Chalais : « Pendant mon stage à Fight Nation, je réalise un reportage, qui a pour but de montrer l’impact du covid sur les boxeurs. Et, un beau jour, je reçois un mail de l’école, qui propose de participer au Prix François Chalais. Spontanément, j’envoie ce reportage, que j’aimais beaucoup. Mais je l’envoie sans trop d’espoir ! ». C’est là que tout commence. Après plusieurs semaines, il reçoit un mail, qui va plus que le surprendre : « Je vois apparaître dans ma boîte mail « félicitations, nous avons l’honneur de vous annoncer que vous avez gagné le Prix François Chalais, catégorie télé ». C’était incroyable ! ». Avec un reportage plein d’émotion, il a su toucher un jury professionnel et a même eu la chance de recevoir les félicitations de Patrick Poivre d'Arvor en personne, lors de la remise des prix. 

Pour Denis, certains détails, certaines qualités, peuvent faire la différence auprès de professionnels, et même de recruteurs : « Pour pouvoir gagner un concours comme celui-ci ou même autre chose, il est essentiel de se démarquer des autres. Par exemple, dans mes reportages, j’essaye d’apporter ma touche personnelle, notamment en jouant la carte de l’émotion avec la musique ». Pour le jeune gagnant, il faut tout tenter, car rien n’est à perdre : « Si vous avez fait un travail et que vous voulez le présenter à des professionnels, je n’ai qu’une chose à vous dire, foncez ! »