David Perrotin: " C’était motivant de pouvoir transformer son travail étudiant en travail journalistique "

David Perrotin, 32 ans, alumni de l'IEJ Paris. Aujourd'hui, journaliste chez Mediapart.

David Perrotin, 32 ans, alumni de l'IEJ Paris. Aujourd'hui, journaliste chez Mediapart.

Quel est ton poste actuel ? 

Je suis journaliste chez Mediapart dans la rubrique Discriminations. Je publie des enquêtes ou des articles sur les injustices. À Mediapart, on est assez libres donc je peux également écrire sur d’autres sujets.  

Qu’as-tu fait avant l’IEJ ? 

Avant l’IEJ, j’ai fait une fac de droit. Assez rapidement, je me suis rendu compte que le journalisme pouvait me plaire. J’ai fait un stage à Rue89 et cette expérience m’a conforté dans mon idée. J’ai donc passé plusieurs concours, pour différentes écoles et l’IEJ est celle qui me correspondait le plus. 

Que retiens-tu de ta formation ?  

La 4e et 5e année, m’ont permis de comprendre l’importance du collectif. On travaillait beaucoup en groupe, il y avait ce sens du partage. On pense que le journalisme est quelque chose de solitaire, mais l’IEJ m’a permis de comprendre qu’on ne peut rien faire sans ses contacts et sans ses collègues. J’ai consolidé ma rigueur et ma curiosité.  

Les atouts de l’IEJ ?  

Le plus gros atout, c’est la proximité avec les intervenants et l’équipe pédagogique. On pouvait facilement échanger avec eux. L’IEJ donne les moyens d’avoir un beau parcours puisqu’il y a quelque chose de pragmatique et de pratique. On se sentait journaliste et on nous considérait comme tel.  

Est-ce qu’il y a un souvenir que tu veux nous raconter ?  

Le meilleur souvenir que j’ai, ce sont les intervenants que j’ai pu rencontrer. Ce que je faisais en cours, je pouvais le réutiliser dans ma vie et dans mes stages. C’était motivant de pouvoir transformer son travail étudiant en travail journalistique.  

Un conseil aux étudiants ?  

Le conseil que je pourrais donner, c’est de produire et de faire constamment. Il faut se considérer journaliste avant même d’être journaliste. Ce qui m’a permis de savoir que c’était ma passion, c’est le fait d’aller sur le terrain et de créer mon premier site internet. Pour réussir, il faut avoir la passion.